Les massacres de dauphins au Japon (ici à Taiji) ont été condamnés par la Cour International de Justice des Droits de l'Animal

Chaque année, des milliers de dauphins et de baleines sont massacrés, notamment pour leur viande hautement toxique. La Cour Internationale de Justice des Droits de l’Animal, présidée par Franz Weber et qui siège à Genève, vient de reconnaître coupables les ministres de la pêche du Japon, de la Norvège, de l’Islande, des îles Féroé et du Groenland.

Ces responsables politiques ont été condamnés pour “violations des lois internationales, complicité et encouragement aux massacres des baleines et des dauphins, pillage d’un patrimoine naturel vivant et actes de cruauté commis sur des animaux appartenant à la faune sauvage protégée sur le plan mondial.”

Philippe Roch, ancien secrétaire d’Etat à l’environnement, a souligné “la parenté entre l’homme et les mammifères marins qui possèdent des capacités intellectuelles et sensitives très élaborées ». Pour lui, « la limite que nous avons fixée pour le genre humain qui interdit le cannibalisme et la peine de mort doit s’étendre aux animaux physiologiquement et psychiquement proches de l’homme”.

Voilà une affirmation avec laquelle je suis totalement d’accord, ainsi que je l’expliquais dans un article sur l’intelligence des dauphins.

La Cour Internationale de Justice des Droits de l’Animal a également exigé “l’extension du moratoire en vigueur pour les grandes baleines à tous les cétacés, demandé à toutes les nations maritimes de proclamer sanctuaire leurs côtes et prié l’Organisation mondiale de la santé de mettre en garde sur la consommation de produit de cétacés.”

Le tribunal a enfin appelé les Etats à soutenir les efforts de l’Australie dans son action juridique contre la flotte baleinière du Japon.

Sources :

Réseau Cétacés : Procès public contre les massacres de Cétacés : compte-rendu de l’événement…

Verdict intégral