L’Islande accentue sa chasse et son commerce de la baleine

Cet été, l’Islande a réalisé ses plus grosses prises depuis 25 ans, en tuant plus de 200 baleines. Le marché local pour la viande de baleine est très restreint et le pays prévoit d’exporter des milliers de tonnes de viande vers le Japon.

Baleine de Minke. Source : http://naturescrusaders.wordpress.com/2009/03/01/fin-and-minke-whales-need-mans-international-cooperation-to-survive/

La Commission Baleinière Internationale, qui interdit la chasse commerciale à la baleine, et la CITES, qui interdit le trafic international de produits issus de la baleine, semblent incapables de stopper les (ex)actions de l’Islande. Mais l’Union Européenne le pourrait.

L’Islande est candidate pour devenir membre de l’UE, qui interdit la chasse et le commerce de la baleine. Le WDCS demande votre aide pour s’assurer que les 28 membres de l’UE fassent pression sur l’Islande pour appliquer cette interdiction et qu’aucune dérogation ne soit tolérée !

Le WDCS vous appelle à vous faire entendre des preneurs de décisions ! Cliquez ici pour signer et envoyer la lettre du WDCS. Vous pouvez également ajouter un commentaire à ce courrier qui sera, entre autres, envoyé au Ministre français de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo.

Mise à jour

Une dépêche AFP relayée par Réseau-Cétacés nous apprend que le 5 octobre, vingt-six pays dont onze de l’Union Européenne ont appelé Reykjavik à respecter le moratoire sur la chasse à la baleine.

Nous encourageons le gouvernement islandais à adhérer au moratoire international sur la pêche commerciale à la baleine et à réexaminer sa décision d’augmenter ses quotas (de pêche) aux baleines de Minke (Balaenoptera acutorostrata) et rorquals (Balaenoptera physalus), deux espèces inscrites sur la liste internationale des espèces en danger (CITES)”.

Le Fond International pour la Protection des Animaux (IFAW) a également invité le nouveau gouvernement islandais à “tenir compte de la critique internationale.”La persistance de l’Islande à maintenir cette chasse inhumaine et non durable place ce pays en marge du reste de l’Europe”, estime l’association.

Source :

Whale and Dolphin Conservation Society

Réseau-Cétacés