Quelle est la situation actuelle à Taiji ?

Grâce à The Cove, à Ric O’Barry et à son association Save Japan Dolphins, la pression internationale n’a jamais été aussi forte sur les pêcheurs japonais de la baie de Taiji. Cette dernière a porté ses fruits et, à ce jour, les massacres de dauphins n’ont pas repris.

Cette victoire est cependant à nuancer, puisque sur les 150 cétacés capturés, 50 globicéphales ont été tués pour leur chair, et 50 dauphins sont destinés à être revendus à des delphinariums où ils mèneront une vie d’esclave et de prisonnier.

Logo - Campaign Whale UKLa vraie, la grande bonne nouvelle, c’est que Taiji envisage(rait) aujourd’hui d’instaurer une politique de non massacre des dauphins. Il faut s’en réjouir et remercier tous ceux qui œuvrent à cette petite révolution. Mais rappelons que la ville n’est pas un endroit isolé au Japon. Si environ 2000 bottlenoses y sont tués tous les ans, le total des massacres au Japon s’élève à plus de 20 000 dauphins.

De plus, ainsi que l’affirme Andy Ottaway, le directeur de Campaign Whale au Royaume-Uni, “le massacre d’autres cétacés et tout aussi cruel et inacceptable

[que celui des dauphins] et pose la même menace de santé publique aux personnes qui les mangent.” Les globicéphales, qui sont aussi massacrés au Danemark, ont également le droit de vivre !

Faire connaître l’empoisonnement au mercure de la viande de cétacés au Japon

The Director of Documentary "The Cove" Louie Psihoyos Pour aider à mettre un terme définitif à ces pratiques, il convient d’insister sur la toxicité de la viande de cétacés. Cette dernière, qui de plus est le plus souvent vendue au Japon comme de la viande de baleine, contient des taux de mercure très largement supérieurs au seuil autorisé.

Mettre un terme définitif aux massacres au Japon serait ainsi non seulement une bonne chose pour les dauphins, mais aussi pour les Japonais eux-mêmes, ainsi que le rappelle le réalisateur de The Cove, Louie Psihoyos :Je suis enchanté du fait que ces dauphins ne seront pas tués, ce qui se traduira par moins de viande contaminé au mercure sur le marché au Japon”, bien que le “scénario idéal serait qu’ils ne soient pas capturés du tout.

Ecrivez aux ambassades et aux consulats du Japon

C’est le conseil de l’équipe de l’Ocean Preservation Society : écrire aux ambassades du Japon pour demander à ce que les massacres de dauphins s’arrêtent et exprimer son inquiétude quant à la toxicité de la viande d’odontocètes.

Pour cela, voici la liste des principaux contacts emails pour les lecteurs francophones qui visitent ce blog.

Drapeau du JaponFrance

Ambassade du Japon en France

Consulat Général du Japon à Marseille

Consulat Général du Japon à Strasbourg

Ca
nada

Ambassade du Japon au Canada

Consulat Général du Japon à Montréal

Belgique

Ambassade du Japon en Belgique

Suisse

Ambassade du Japon en Suisse

Consulat Général du Japon à Genève

23 000 dauphins massacrés… 1 euro pour faire la différence !

Logo Réseau-Cétacés J’en profite pour vous faire part de la belle initiative prise par Réseau-Cétacés, qui propose de participer à la campagne de lutte contre les massacres de dauphins au Japon menée par Richard O’Barry et Save Japan Dolphins. Pour cela, il suffit d’adresser un chèque d’un montant de 1€ qui sera reversé à l’association de l’ex-entraîneur de Flipper. Ainsi, vous pourrez aider à financer un nouveau voyage sur place et maintenir la pression internationale sur ce qui se passe dans “la baie de la honte”. Pour lire les informations complètes, c’est ici !

Sources :

L’article de Ric O’Barry sur le blog de Save Japan Dolphins

La dépêche AFP

L’article sur le site de l’Ocean Preservation Society

La liste des ambassades et consulats du Japon dans le monde

L’email de l’Ocean Preservation Society

L’initiative de Réseau-Cétacés